Le blog de L'Epicerie Equitable Lille

Dimanche dernier, nos consomm'acteurs les plus gourmands ont cédé à la tentation de goûter un (ou plusieurs) muffin(s) chocolat-coco. Une recette dont les ingrédients provenaient en grande partie de la boutique, le reste de chez nos voisins de Vert'tige.

L'occasion de donner quelques unes des règles d'or pour des muffins réussis:

- ne pas trop mélanger: vous produiriez trop de gluten et feriez sortir le gaz de la pâte. Les muffins seraient alors secs et trop compacts. De même si vous laissez reposer la pâte trop longtemps.

- le four doit être absolument à la bonne température avant de commencer la cuisson. Si vous augmentez le temps de cuisson, les muffins risquent d'être secs.

Pour 12 muffins

Enfilez vos toques et préchauffez le four à 200°C.

Mélangez les ingrédients secs:

- 50g de noix de coco

- 85g de cacao en poudre non sucré

- 1 cuillère à café de levure chimique

- 300g de sucre de canne

- 105g de farine (la T65 est très bien)

Mélangez dans un autre plat les ingrédients liquides:

- 100ml de lait de coco

- 130 ml d'huile de tournesol

- 4 jaunes d'oeufs.

Montez les 4 blancs d'oeufs en neige.

Mélangez les deux préparations puis incorporez les blancs en neige délicatement. Rappelez-vous: ne travaillez pas trop la pâte!

Pour encore plus de chocolat, vous pouvez ajouter quelques pépites de chocolat très noir.

Répartissez dans les moules à muffins et garnissez d'un peu de noix de coco.

Cuire 20 à 25 minutes. Vérifiez la cuisson en piquant le coeur d'un muffin avec un couteau: la pointe doit ressortir sèche.

Après le succès du premier concours commun Laspid / Ideo lancé l'an dernier, les voilà de retour avec une seconde édition sur le thème de la SLOW Attitude et organisé dans le cadre de Primevère (Salon de l'Ecologie et des Alternatives qui se déroulera du 20 au 22 février prochains à Lyon) auquel nous participerons.

Tout nous dit le contraire et pourtant réduire la cadence ne nous ferait pas de mal. Prendre le temps de partager, de se préparer un bon repas et de le savourer entre amis, bouquiner calé au fond d'un vieux café. Le slow c'est le retour aux bonnes choses, à la cuisine d'escargot, aux ballades champêtres ou urbaines, au consommer moins mais mieux, aux moments futiles mais ô combien nécessaires. Tout le monde peut donc donc prendre son temps (enfin jusqu'au 15 février pas plus tard) pour composer et nous adresser ses meilleurs visuels et ainsi participer à ce qui sera sans doute le concours graphique le plus oisif de l’année ! "
Le premier prix est de 600 euros pour l'auteur du visuel gagnant qui sera édité sur une série limitée Ideo / Laspid. Un T-shirt sera également offert à chacun des finalistes dont le visuel sera retenu pour le vote final.
Un petit tour sur le site de SlowFood s'impose.

En cette saison hivernale, cette nouvelle année incite à... l'optimisme ou au pessimisme. C'est selon notre façon d'appréhender le verre façe à nous, il est à demi vide ou à demi plein mais cela reste bel et bien le même verre... A méditer.

Beaucoup d'indicateurs sont au rouge, l'urgence sociale et écologique est là. Cette crise de la finance devenue folle qu'on nous ressasse comme étant une crise économique et du pouvoir d'achat se caractérise par des fractures économiques, sociales et écologiques sans précédent.

Mais cette crise est, selon moi, avant tout une crise culturelle. Elle est également une crise du sens. Le modèle occidentale, incarné par la société de consommation, modèle qui tend à se déployer avec plus ou moins de succès dans d'autres régions du monde, basé sur l'accumulation matérielle est à bout de souffle. Comme le soulignait Gandhi, "il y a suffisamment de ressources sur la planète pour répondre aux besoins de tous, mais pas assez pour satisfaire le désir de possession de chacun".

Alors que Patrick Viveret indique que "c’est bien la peur, l’égoïsme, la dureté des cœurs, et l’aveuglement, et non la rareté des ressources matérielles et monétaires, qui sont à l’origine de la plupart des problèmes que nous vivons, qu’ils soient écologiques, politiques, culturels, sanitaires, ou sociaux. La haine d’autrui est liée à la haine de soi. Le mal-être et le mal de vivre, qu’ils soient personnels ou collectifs, sont des facteurs majeurs du désarroi de nos sociétés et de leur incapacité à construire, avec l’ensemble de nos compagnons d’humanité, un véritable développement humain réellement durable".

Serions-nous à l'aube de "L'an I de l'ère écologique" comme le pressent Egdar Morin dans son dialogue éponyme avec Nicolas Hulot ? J'ose l'espérer. Quelques étoiles dans ce grand ciel d'hiver me laissent y croire.

A notre niveau, par notre travail quotidien à l'Epicerie Equitable, mes collègues et moi voulons contribuer à ce changement. Vous aussi en tant que consommateur plus responsable et plus conscient vous y participez.

En tout cas que cette nouvelle année soit pour vous et vos proches une belle année lumineuse et fraternelle. Et je permets de formuler le vœu qu'elle soit une année de paix pour tous ceux qui souffrent, je pense particulièrement en cette période au peuple palestinien.

Pour vous donner envie peut-être d'ouvrir un de ces bouquins, voici quelques uns de mes livres de chevet pour cette nouvelle année : "Pourquoi cela ne va pas plus mal ?" de Patrick Viveret, "La convivialité" d'Ivan Illich, "Le vin bio une démarche, un plaisir..." de Jean-Marc Carité et "L'économique et le vivant" de René Passet.

A bientôt et bon vent !

Bonjour à tous,

Je suis Marie. Si vous nous rendez visite en fin de semaine peut-être avons-nous déjà eu l'occasion de nous rencontrer. Depuis début octobre, je seconde Guillaume chaque dimanche et un samedi sur deux. Le reste du temps je suis étudiante en Master Entrepreneur à l'université de Lille 2. Je travaille sur un projet qui me tient à coeur : la création d'un lieu cosy où l'on pourra déguster de bonnes choses bio et issues du commerce équitable (ouverture prévue l'an prochain si tout va bien, n'hésitez pas à me faire part de vos idées) A part cela, j'aime surtout lire et écrire, les voyages et la bonne cuisine.

L'épicerie me permet d'ailleurs, chers consomm'acteurs, de profiter de vos papilles pour tester des recettes. Le mois dernier, c'est une idée toute simple qui avait accompagné les cafés dominicaux: un gâteau roulé à la confiture mangue-mûre. J'ai le plaisir de vous en donner la recette. Celle-ci est assez facile, les enfants pourrons la réaliser sans problème à condition de les aider à séparer les blancs des jaunes. Economique et peu gras, ce gâteau est l'idéal pour les dimanches d'après les fêtes. Délicieux au petit déjeuner comme au goûter, cela est très rapide à préparer.

Pour 8 gourmands : - 4 oeufs (bios) - 100 grammes de farine (bio) - 100 grammes de sucre - un sachet de sucre vanillé (facultatif) - confiture, gelée, pâte à tartiner, crème de marron ...

Préchauffez le four à 210°c (thermostat 7)

Cassez les oeufs, en séparant les blancs des jaunes.

Dans un saladier, fouettez les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez petit à petit la farine tamisée.

Battez les blancs en neige avec une pincée de sel, puis incorporez-les délicatement au mélange précédent. Les blancs remplacent la levure, il est inutile d'en rajouter.

Tapissez la plaque du four de papier sulfurisé bien beurré, et versez ensuite la pâte dessus.

Enfournez à thermostat 7 (210°C) pendant 10 min. Le gâteau doit juste blondir.

Préparer un torchon propre en l'aspergeant d'eau pour bien l'humidifier.

A la sortie du four, retourner la génoise sur le torchon et enlever le papier sulfurisé.

Rouler ensuite dans le torchon et laisser refroidir environ 1 heure.

Dérouler la génoise bien à plat sur le torchon et y répartir la garniture.

Enrouler à nouveau le gâteau sur lui-même, couvrir de film plastique et laisser au frais jusqu'au moment de couper des tranches

Vous pouvez saupoudrer de sucre glace, de copeaux de chocolat ou de pralin.

Astuces:

Si vous voulez manger le gâteau rapidement, vous pouvez directement répartir la garniture et le rouler à la sortie du four. Le gâteau étant chaud, il fera fondre la garniture qui sera davantage absorbée.

Gardez toujours du sucre de canne avec quelques gousses de vanille dans un pot en verre et utilisez-le à la place du sucre. Le goût vanillé et parfumé du sucre de canne vous dispensera de rajouter du sucre vanillé prêt à l'emploi. Par ailleurs, si vous avez un blender puissant, vous pouvez préparer votre sucre glace simplement en mixant du sucre de canne normal.

Merci à Christine pour son image: http://tinicre.canalblog.com/archives/2008/10/21/11043071.html