La télévision trône maintenant sur la plus haute marche du foyer de la majorité des foyers du monde occidental et même de celui qui l’est moins ou plus du tout. Après une expérience de dizaines de mois, on commence à établir le bilan de l’addiction à l’image.

On y dénonce les effets délétères de l’immobilité, de la passivité, du manque de réaction cérébrale devant la flopée d’images qui pénètrent dans l’intimité des foyers. Il parait que les enfants deviennent violents, les adultes grossissent, accumulent les sucres dans leur corps et s’endorment facilement devant la banalité des spectacles présentés. Cette médiocrité et l’inadaptation des programmes aux catégories de spectateurs produit des effets délétères sur l’ensemble de la population, à commencer par les enfants qui représentent l’élément le plus fragile devant l’invasion incontrôlée des images servies en rafales autrefois par les tubes cathodiques et maintenant par le plasma. Regarder la télévision produirait à la longue des retards d’élaboration du langage, des résultats scolaires médiocres et à terme des résultats scolaires moins performants qu’une population témoin échappant à l’attraction de cette machine à présenter des formes variées d’imagerie. Le plus frappant dans des statistiques à peine croyables est la réduction de l’espérance de vie de près de 22 minutes pour chaque heure passée devant le petit écran après l’âge de 25 ans. Regarder la télévision 3 heures par jour pendant 20 ans amputerait l’espérance de vie d’une année. En suivre les émissions 2 heures par jour a pour conséquence le risque de développer un diabète avec une fréquence de 20% et une affection cardio-vasculaire de 15 % alors que la mortalité s’accroit de 15 %.

Aujourd’hui, nos enfants sont encore plus exposés à ce danger : il existe de chaines télé pour bébés et des jeux vidéo à partir de 3 ans. Sous prétexte qu’il s’agit d’émissions ou de jeux « éducatifs », on essaye de fidéliser nos enfants dès le berceau. Selon la société Adobe, les jeunes informaticiens (entre 20 e 30 ans), qui font partie de la génération “télé-jeux vidéo”, n’auraient pas développé leurs compétences créatives, ce qui le rendrait moins performants que leurs collègues plus âgés. Pour essayer de trouver un remède, Adobe organise pour ses employés des ateliers créatifs. La publicité, apprend à nos enfants à consommer, dès le plus jeune âge, et ne leur laisse pas la liberté de désirer ce qu’ils désirent vraiment, mais les assujettit et les soumet aux stratégies de marketing qu’il subissent sans s’en rendre compte...

Plutôt sympathique tout ça!